Éditions: Milan
Genre: Jeunesse, drame
Année d'édition: 2013
Nombre de pages: 320
Synopsis:
Comment avais-je fait ça ? Comment avais-je pu arrêter d'être moi pour me glisser dans la vie de Steve ? Comment était-ce possible ? J'ai regardé mes mains. Elles tremblaient. C'était dingue ! Le rêve de Steve était si réel. Car ce ne pouvait être que ça : un rêve. Mais d'où venait-il ? J'avais mes propres cauchemars. Mais aucun ne ressemblait à ça. Aucun n'était si intense et aucun ne m'avait fait pénétrer dans la tête de quelqu'un d'autre. Chacun de nous a son cauchemar. Une histoire de créatures monstrueuses, de poursuites infernales ou d'effroyables tortures, qui revient inlassablement, dans nos nuits les plus noires... Un seul cauchemar, toujours le même, qui n'appartient qu'à nous. Lors d'un accident de train, Kyle, lui, se découvre l'étrange pouvoir de vivre les cauchemars des autres. De l'intérieur. Comme s'il y était. En attendant les secours, tandis que, la mort rôde parmi les victimes inconscientes, Kyle plonge ainsi au cœur de l'horreur...
Appréciation:
La couleur de la peur est une bonne lecture, mais sans plus. Elle m'a peut-être mis les frissons quelques fois, mais elle ne m'a pas marquée.
On arrive dans le livre quelques minutes, heures peut-être, avant l'accident du train. C'est ensuite que ça se corse, car Kyle entre dans les souvenirs, dans la tête des gens qui se trouvent dans le train. Il n'a qu'a se concentrer sur la personne pour se retrouver en lui et vagabonder parmi des scènes du passé ou de l'avenir. Je pense que ce livre est avant tout basé sur l'horreur, c'est vraiment un livre effrayant qui nous laisse imaginer une quantité de choses phénoménale et qui a pour résultat de nous terroriser, ce qui n'a pas manqué chez moi. J'avais vraiment les nerfs à vif certaines fois, et comme je suis très intelligente je l'ai lu en partie la nuit, ce qui est la moins bonne chose à faire quand on tient un pareil livre entre les mains.
Ce que j'ai aimé dans ce livre, c'est avant tout la diversité, car on pourrait lire La couleur de la peur en plusieurs parties. En effet, l'histoire est racontée de telle manière que chaque personne dans laquelle Kyle entre a une histoire bien à elle, souvent délimitée par les différents chapitres. De petites ou grandes doses d'horreur garanties à chaque fois. De ce côté-là, rien d'ennuyant, il y a toujours du nouveau : de nouveaux personnages, lieux, cadres, époques... Mais c'est aussi ce qui est en quelque sorte dérangeant car ça ne nous laisse pas du tout la possibilité de se lier avec les personnages, qui finissent tous par disparaître soudainement, quand Kyle sort de leur âme. Le seul personnage que l'on suit du début à la fin est Kyle, mais durant ses périples dans la tête des gens, on n'en entend plus parler. Et quand il en ressort, Malorie Blackman ne nous dirige pas spécialement vers lui, on n'a que très peu de ses réflexions, on ne sait pas ce qu'il pense vraiment de ce don terrorisant. Il n'y a donc pas de repères et de personnage principal sur lequel compter dans les moments de "mou"... ce qui m'a passablement dérangée, car c'est dans ces moments-là que je me suis énormément ennuyée, hésitant à reposer ce livre sur mon étagère.
Alors, c'est un livre qui se laisse lire, même avec plaisir dans certains passages, mais c'est un grand vide comparé aux merveilles auxquelles je suis habituée du côté de Malorie Blackman !
Lors de mon dernier bilan, j'ai longuement hésité entre la bonne lecture et la lecture mitigée. Et j'ai décidé d'être sympa. Sympa mais pas convaincue.
On arrive dans le livre quelques minutes, heures peut-être, avant l'accident du train. C'est ensuite que ça se corse, car Kyle entre dans les souvenirs, dans la tête des gens qui se trouvent dans le train. Il n'a qu'a se concentrer sur la personne pour se retrouver en lui et vagabonder parmi des scènes du passé ou de l'avenir. Je pense que ce livre est avant tout basé sur l'horreur, c'est vraiment un livre effrayant qui nous laisse imaginer une quantité de choses phénoménale et qui a pour résultat de nous terroriser, ce qui n'a pas manqué chez moi. J'avais vraiment les nerfs à vif certaines fois, et comme je suis très intelligente je l'ai lu en partie la nuit, ce qui est la moins bonne chose à faire quand on tient un pareil livre entre les mains.
Ce que j'ai aimé dans ce livre, c'est avant tout la diversité, car on pourrait lire La couleur de la peur en plusieurs parties. En effet, l'histoire est racontée de telle manière que chaque personne dans laquelle Kyle entre a une histoire bien à elle, souvent délimitée par les différents chapitres. De petites ou grandes doses d'horreur garanties à chaque fois. De ce côté-là, rien d'ennuyant, il y a toujours du nouveau : de nouveaux personnages, lieux, cadres, époques... Mais c'est aussi ce qui est en quelque sorte dérangeant car ça ne nous laisse pas du tout la possibilité de se lier avec les personnages, qui finissent tous par disparaître soudainement, quand Kyle sort de leur âme. Le seul personnage que l'on suit du début à la fin est Kyle, mais durant ses périples dans la tête des gens, on n'en entend plus parler. Et quand il en ressort, Malorie Blackman ne nous dirige pas spécialement vers lui, on n'a que très peu de ses réflexions, on ne sait pas ce qu'il pense vraiment de ce don terrorisant. Il n'y a donc pas de repères et de personnage principal sur lequel compter dans les moments de "mou"... ce qui m'a passablement dérangée, car c'est dans ces moments-là que je me suis énormément ennuyée, hésitant à reposer ce livre sur mon étagère.
Alors, c'est un livre qui se laisse lire, même avec plaisir dans certains passages, mais c'est un grand vide comparé aux merveilles auxquelles je suis habituée du côté de Malorie Blackman !
Lors de mon dernier bilan, j'ai longuement hésité entre la bonne lecture et la lecture mitigée. Et j'ai décidé d'être sympa. Sympa mais pas convaincue.
Une bonne lecture pour ce livre à l'ambiance terrorisante !
★ ★ ★ ★ ★
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