samedi 25 janvier 2014

Le huitième continent, de Florian Ferrier




L E    H U I T I E M E    C O N T I N E N T


  • Auteur: Florian Ferrier
  • Édition: Plon
  • Année d'édition: 2012
  • Nombre de pages: 237
  • 4ème de couverture: Quelque part dans le Pacifique, une violente tempête s'abat sur
    le Cyrano, le voilier de la famille Becker. Au matin, les parents de Roxane et Christo ont disparu. les deux adolescents et Stephen, le skipper, sont seuls à bord du bateau qui sombre. Dérivant sur un radeau de survie, les rescapés sont pris dans un vortex qui les échoue sur le huitième continent : gigantesque banquise d'ordures où règnent l'horreur et la désolation. Un repaire où les prédateurs les plus dangereux sont des hommes. Egarés, traqués, Roxane, Christo et Stephen vont devoir survivre à la faim, la soif, la peur, la folie, dans l'espoir de s'arracher aux griffes du huitième continent...

A P P R É C I A T I O N 

J'ai aimé ce livre pour son originalité; j'ai eu la bonne surprise de découvrir quelque chose de nouveau par rapport à tout ce que j'ai déjà lu. L'histoire est bien rédigée et originale. 
En empruntant ce livre à la bibliothèque, je n'imaginais pas un style d'écriture pareil, mais il m'a bien plu. Par contre, j'ai trouvé certains passages légèrement longuets, ce qui fait malheureusement retomber ma note. De plus, ce livre a beau être bien écrit, j'ai ressenti un manque par rapport aux sentiments des personnages, qui sont, je trouve, très mal retranscris. Comment dire... c'est fade. Un autre auteur aurait beaucoup plus insisté sur l'ennui de Christo sur le continent de plastique et la peur que Roxane ait péri. Tandis que là, ça n'a pas l'air d'être le but de Florian Ferrier. Alors, je me dis "c'était quoi, son but, au fait?". Parce que si ce n'est ni la peur, ni le dégoût, ni l'ennui, je ne vois pas. Après, je me suis dit que son but d'écriture aurait pu être l'empreinte écologique, mais au fur et à mesure de la lecture, on se rend compte que ce n'est pas non plus l'élément principal. Et pour moi, c'est dommage de ne pas insister là-dessus parce qu'un bon livre, c'est quelque chose qui nous prend aux tripes et qui est sensible. Or, je n'ai pas retrouvé ces qualités dans le Huitième Continent.
Donc, disons que ce qui m'a le plus plu dans ce livre et ce qui remonte sa note finale, c'est l'originalité de l'histoire, sans hésiter. Florian Ferrier a eu beaucoup d'imagination en transportant ses personnages au milieu du Pacifique pour une croisière paradisiaque qui tournera rapidement au cauchemar, et en les faisant arriver en plein milieu du vortex, zone polluée par les déchets qui sont jetés dans la mer et qui tournent dans les eaux jusqu'à leur mort.

Un livre original, qui ne me laisse ni bon souvenir ni mauvais souvenir, mais que je ne relirai certainement pas.



Une lecture mitigée !
★ ★ ★ ★ 








mardi 21 janvier 2014

L'embrasement (Hunger Games T2), de Suzanne Collins



H U N G E R    G A M E S    T2


  • Auteur: Suzanne Collins
  • Édition: Pocket
  • Année d'édition: 2010
  • Nombre de pages: 398
  • 4ème de couverture: Katniss reçoit la visite de Snow, le président de Panem : elle doit profiter de la tournée des vainqueurs pour apaiser le soulèvement que son acte de rébellion (à la fin des derniers jeux) a provoqué. Sinon, tous ses proches seront exécutés. Elle doit aussi épouser Peeta, afin de prouver qu’il ne s’agissait pas d’un défi jeté à la face du Capitole, mais d’un acte passionnel. Voilà Katniss pieds et poings liés, entre un amoureux « officiel » qu’elle n’aime pas et un ami intime qui lui a déclaré sa flamme… Quoi qu’il en soit, les jeux vont reprendre et, comme tous les 25 ans, il s’agit d’une édition spéciale d’expiation, la forme la plus cruelle des Hunger Games. Le Capitole ne laissera pas passer cette occasion de faire éclater sa vengeance...

A P P R É C I A T I O N 

Ce livre est, comme le tome précédent, un immense coup de cœur. Tant pour l'histoire, captivante à souhait, que pour le coup de plume de Suzanne Collins. J'aime cette trilogie comme je n'aime que très peu d'autres livres. Ces histoires sont à couper le souffle, l'intrigue est tellement captivante qu'il m'est arrivé de ne pas pouvoir lâcher le livre et couper le contact entre mes yeux et lui. Je comprends totalement l'avis de Stéphanie Meyer (Twilight): "impossible de lâcher ce livre, c'est comme si votre vie en dépendait".
Et puis, j'ai été absolument satisfaite par rapport à la qualité de ce tome comparé au premier; j'avais en effet peur que la qualité d'écriture ne se détériore au fur et à mesure des tomes. Bref, aucune crainte, le deuxième tome est presque encore mieux que le premier. Un régal.
Les personnages sont, dans ce livre, encore plus attachants que dans le premier. En effet, on les connait mieux, ce qui nous familiarise avec leurs états d'esprits, pensées, humeurs, caractères et on se sent d'autant plus concernés dans leur malheur.
Personnellement, qui suis très émotive, je me suis sentie très mal plusieurs fois durant cette lecture. Vous en donner les raisons serait dévoiler les moments importants, ce que je ne ferai pas, ayant moi-même déjà lu des critiques dévoilant complètement l'histoire (je n'en étais pas amusée, croyez-moi) et détestant ça. Bref, que dire d'autre? Ah, oui: J'ADORE.

Oui, je l'admets, ma critique n'est pas très intéressante, mais comment en écrire une digne des autres alors que la seule phrase qui tourne en boucle dans ma tête est: "encore lire Hunger Games, encore"?




Un merveilleux coup de cœur pour une merveilleuse histoire accompagnée d'une plume merveilleuse.











mardi 7 janvier 2014

Le journal de Polina, de Polina Jerebtsova


L E    J O U R N A L    D E    P O L I N A    J E R E B T S O V A


  • Auteur: Polina Jerebtsova
  • Édition: Books
  • Année d'édition: 2013
  • Nombre de pages: 564
  • 4ème de couverture: Polina Jerebtsova a 14 ans en 1999 lorsque débute la deuxième guerre de Tchétchénie. Elle tient un journal intime jusqu'en 2002 : elle y témoigne de ses souffrances, du quotidien rythmé par les bombardements, la faim, la peur et les deuils. Seule avec sa mère dans Grozny, la jambe criblée d'éclats d'obus, Polina continue de manifester un formidable appétit de vivre et de savoir. Elle tombe amoureuse, apprend le karaté, embellit son quotidien en l'illustrant par des poèmes qu'elle écrit ou emprunte à d'autres. Les émois de l'adolescente alternent avec son récit circonstancié du siège de la ville. Tout semble bon pour survivre, même les pires bassesses. Polina n'y cède jamais. L'écriture est le garant de son intégrité. La publication de son journal en 2011 a provoqué des débats virulents en Russie. Le régime de Vladimir Pouline et ses partisans ne sont pas prêts à reconnaître les crimes commis par l'armée russe dont témoigne Polina. Menacée de mort, elle a dû fuir Moscou. Elle vit aujourd'hui en exil en Finlande, où elle a obtenu l'asile politique.

A P P R É C I A T I O N 

Polina a seulement 14 ans, et pourtant ce qu'elle écrit est simplement fantastique. Elle a une manière de raconter ce qu'elle voit, ce qu'elle a vu, ce qu'elle entend, ce qu'elle a entendu, ce qu'elle vit et ce qu'elle a vécu qui est totalement unique. Ses textes respirent la simplicité, et c'est cela qui nous prend aux tripes. Les horreurs qu'elle vit sont racontées avec sensibilité, mais sans exagération, comme si tout cela était normal; c'en est terrifiant.
Polina est courageuse; elle surmonte sa grave blessure, ses maladies incessantes ainsi que celles de sa mère, les horribles rumeurs qui circulent sur elle, l'absence des gens qu'elle aime, les deuils quotidiens, la faim, le froid, la peur, les mégères... sans jamais se plaindre. De temps en temps un "j'ai mal"... rien de plus. Elle endure toutes ces horreurs avec un courage qui devrait nous inspirer. 
Polina n'a pas écrit dans le but de nous attendrir, puisqu'elle ne pensait pas même survivre à cette guerre, mais pour elle-même. Et ses textes en sont encore plus touchants. Elle partait du principe que seule elle les lisait, et pourtant c'est rédigé avec soin, les mots choisis sont justes et les sentiments que ses phrases donnent sont fabuleux. 
Il y a des passages qui tirent les larmes, comme quand elle écrit "aujourd'hui, j'ai fait une folie, je me suis acheté un Kinder Surprise! Comme si on était en fête!". Mine de rien, ces mots attristent, je trouve. On ne se rendra jamais assez compte de la chance qu'on a.
J'ai aussi remarqué son évolution au fil des années. Polina écrit de 1999 à 2002 et je trouve les vieux textes plus fades que les récents. On voit qu'elle prend de plus en plus de plaisir à écrire, à coucher sur le papier les insanités qu'on lui fait vivre et à faire de son journal un témoin.
J'ai aussi été impressionnée par les vers qu'elle écrit. Certains sont fabuleux et dignes de grands poètes. On voit que la poésie est une passion pour elle. Les mots s'enlacent avec tendresse pour former quelque chose de précis et vague en même temps; il faut parfois s'arrêter et réfléchir pour trouver le sens de ce qu'elle a voulu dire. 
A travers les mots de Polina Jerebtsova, on apprend aussi beaucoup de choses sur la guerre, sur les moyens de survivre que les gens utilisent, du comportement des gens durant les périodes "orageuses". 

Bref, j'ai un avis très positif sur ce livre.



Une excellente lecture pour ce témoignage bouleversant !
★ ★ ★ ★ 





lundi 6 janvier 2014

Bienvenue!



Bienvenue sur ce nouveau blog, qui est en fait la suite de Mes-Lectures.Ch.
J'ai fermé mon ancien blog car le programme que j'utilisais ne me permettait pas une libre créativité au niveau des couleurs, des fonds, des formes et des motifs; je devais changer la mise en forme d'une cinquantaine de pages quand je voulais le "rénover", et j'ai commencé à me lasser et à "oublier" de poster, ce que je trouve dommage.
De plus, je me dis que je vais recommencer l'année "au propre" et ce blog me permettra également de compter le nombre de livres que je lis en un an. :)
Donc j'ai créé celui-ci et j'espère que cela ne vous gênera pas trop. Sur ce nouveau blog, j'ai décidé de faire quelques changements:


  • Je vais arrêter de donner des critères trop exacts concernant l'âge car je me rends compte que chaque personne est différente et ce qui me conviendra à moi, qui ai 13 ans, ne conviendra pas forcément à une fille (ou un garçon!) de mon âge.
  • J'arrête aussi les appréciations détaillées points par points. C'est très difficile à écrire, beaucoup plus qu'une simple appréciation car il faut cerner les avis, les regrouper, les relire, ne pas se répéter, et c'est très astreignant, je trouve.
  • Je ne livrerai plus de biographies écrites par moi-même des auteurs, je mettrai simplement un lien sur leur fiche Wikipédia car c'est aussi une des raisons qui me décourage de poster.


J'espère retrouver tous mes anciens lecteurs sur ce blog et vous dis à bientôt! ;)