L E H U I T I E M E C O N T I N E N T
- Auteur: Florian Ferrier
- Édition: Plon
- Année d'édition: 2012
- Nombre de pages: 237
- 4ème de couverture: Quelque part dans le Pacifique, une violente tempête s'abat sur
le Cyrano, le voilier de la famille Becker. Au matin, les parents de Roxane et Christo ont disparu. les deux adolescents et Stephen, le skipper, sont seuls à bord du bateau qui sombre. Dérivant sur un radeau de survie, les rescapés sont pris dans un vortex qui les échoue sur le huitième continent : gigantesque banquise d'ordures où règnent l'horreur et la désolation. Un repaire où les prédateurs les plus dangereux sont des hommes. Egarés, traqués, Roxane, Christo et Stephen vont devoir survivre à la faim, la soif, la peur, la folie, dans l'espoir de s'arracher aux griffes du huitième continent...
A P P R É C I A T I O N
J'ai aimé ce livre pour son originalité; j'ai eu la bonne surprise de découvrir quelque chose de nouveau par rapport à tout ce que j'ai déjà lu. L'histoire est bien rédigée et originale.
En empruntant ce livre à la bibliothèque, je n'imaginais pas un style d'écriture pareil, mais il m'a bien plu. Par contre, j'ai trouvé certains passages légèrement longuets, ce qui fait malheureusement retomber ma note. De plus, ce livre a beau être bien écrit, j'ai ressenti un manque par rapport aux sentiments des personnages, qui sont, je trouve, très mal retranscris. Comment dire... c'est fade. Un autre auteur aurait beaucoup plus insisté sur l'ennui de Christo sur le continent de plastique et la peur que Roxane ait péri. Tandis que là, ça n'a pas l'air d'être le but de Florian Ferrier. Alors, je me dis "c'était quoi, son but, au fait?". Parce que si ce n'est ni la peur, ni le dégoût, ni l'ennui, je ne vois pas. Après, je me suis dit que son but d'écriture aurait pu être l'empreinte écologique, mais au fur et à mesure de la lecture, on se rend compte que ce n'est pas non plus l'élément principal. Et pour moi, c'est dommage de ne pas insister là-dessus parce qu'un bon livre, c'est quelque chose qui nous prend aux tripes et qui est sensible. Or, je n'ai pas retrouvé ces qualités dans le Huitième Continent.
Donc, disons que ce qui m'a le plus plu dans ce livre et ce qui remonte sa note finale, c'est l'originalité de l'histoire, sans hésiter. Florian Ferrier a eu beaucoup d'imagination en transportant ses personnages au milieu du Pacifique pour une croisière paradisiaque qui tournera rapidement au cauchemar, et en les faisant arriver en plein milieu du vortex, zone polluée par les déchets qui sont jetés dans la mer et qui tournent dans les eaux jusqu'à leur mort.
Un livre original, qui ne me laisse ni bon souvenir ni mauvais souvenir, mais que je ne relirai certainement pas.
Une lecture mitigée !
★ ★ ★ ★ ★