dimanche 27 avril 2014

Promise, d'Ally Condie

Auteur: Ally Condie
Éditions: Gallimard
Genre: Science-fiction, jeunesse
Année d'édition: 2011
Nombre de pages: 432


Synopsis:


Dans la Société, les Officiels décident. 

Qui vous aimez.
Où vous travaillez.
Quand vous mourez.







Appréciation:


Promise est un livre qui ne m'a pas déçu. Je l'ai emprunté à la bibliothèque car cela faisait un moment que je passais à côté de cette trilogie sans vraiment m'y intéresser. Je me suis donc lancée dedans.
Pour tout vous dire, je ne savais absolument pas dans quoi je m'aventurais, ne connaissant ni l'auteure et sa plume, ni dans quel monde j'allais atterir, car vous pouvez voir ci-dessus que le résumé est très vague. Et n'ayant pas lu de chroniques d'autre blogueurs, c'était réellement une découverte. Une découverte qui m'a bien plue, rassemblant amour, amitié, soumission et rébellion, qui s'est avéré être un quatuor très intéressant !
L'auteure a un coup de plume pertinent, simple et très recherché à la fois. Le texte est écrit simplement, les mots sont courants, les tournures de phrase sont agréables. Les dialogues sont frais, émoustillés et très agréables à lire. Et même si je me suis dit, à un moment dans ma lecture, que ce style d'écriture ne correspondait pas forcément au thème de l'histoire, finalement ça donne un petit côté décalé assez plaisant. Bref, une plume fraîche et agréable à dévorer, mais qui serait sûrement ennuyante à la longue.

Concernant l'histoire, il n'y a pas grand-chose à redire, si ce n'est qu'elle est toute aussi fraîche que la plume, sans le petit côté dramatique que j'aurais espéré. Le fameux "triangle amoureux" particulièrement dérangeant dans certaines histoires est présent mais pas trop, de sorte qu'il ne dérange pas. Un point fort pour Ally Condie.
Les personnages sont sympathiques pour la plupart. Cassia est adorable, douce et avenante. J'ai beaucoup aimé ce personnage, qui colle très bien avec l'histoire, même si elle m'a parfois un peu énervée car elle a un caractère de "mouton" (vous apprendrez avec le temps que je suis fada des métaphores particulièrement bas-de-gamme). Bref, un personnage tout aussi frais que le reste de l'histoire.
Ky, lui, m'a également charmée dès le début du livre. Son passé brouillon, ses larmes à la projection, tant de choses qui m'ont fait douter, me remettre en question... pour finalement complètement me charmer. Un personnage adorable, que j'ai adoré et que je me réjouis de (peut-être...) retrouver dans les prochains tomes !
Quant à Xander... C'est le personnage que j'ai le moins apprécié, particulièrement passif est distant. Il a beau être décrit comme gentil, attentif, ce n'est pas ce dont j'ai eu l'impression, et c'est là aussi qu'Ally Condie est douée car elle a su détourner l'attention de Xander puisque finalement l'histoire ne tourne pas autour de lui spécifiquement.

Bref, une lecture très agréable dont je garde un souvenir plaisant.

Une très bonne lecture !
★ ★ ★ ★ 


jeudi 17 avril 2014

Entre chiens et loups (chronique intégrale), de Malorie Blackman

Auteur: Malorie Blackman
Éditions: Milan
Genre: Jeunesse, science-fiction
Année d'édition: 2006 - 2009
Nombre de pages:  397 // 390 // 474 // 436





Synopsis:



Imaginez un monde. Un monde où tout est noir ou blanc. Où ce qui est noir est riche, puissant et dominant. Où ce qui est blanc est pauvre, opprimé et méprisé.









Appréciation:

Entre Chiens et Loups... Tellement de choses à dire sur cette saga. Un immense coup de cœur sur ces quelques 1700 pages. Je pense qu'il me sera un peu difficile d'écrire une chronique qui tienne la route quand tant de pensées positives scandent dans mon cerveau. Bref, c'est pour cette raison que cette chronique s'est tellement faite attendre. Voilà plusieurs semaines que j'ai terminé de lire chacun des quatre tomes, et pourtant cette excitation que donne un gros coup de cœur littéraire s'est - à peine - estompée. Du coup, écrire quelque chose de correct s'est révélé être une tâche très ardue.

Bref, commençons.
J'ai tout d'abord trouvé très intéressant que les rôles "blancs / noirs" soient inversés, car ce sont très souvent les blancs qui sont décrits comme racistes et les noirs qui en sont les victimes. Bien que le racisme envers les blancs existe également, beaucoup de gens ne le reconnaissent pas comme tel et ce n'est que très rarement que les rôles sont inversés; j'ai donc trouvé que c'était un des points très positifs de ce livre.
J'ai aussi adoré la franchise de madame Blackman. En effet, j'ai trouvé une légère ressemblance avec l'écriture de l'auteure Cat Clarke (voir Revanche), que j'avais déjà vantée pour son écriture "cash". Malorie Blackman écrit sans, à première vue, se soucier des mots qu'elle utilise et elle ne semble pas chercher à enjoliver le texte. Que ce soient des injures, des vérités crues, elle n'a peur de rien et c'est tant mieux car c'est une manière d'écrire que je vénère. Elle devient rare, les auteurs se donnent beaucoup (trop) de peine à tout enjoliver, ne surtout pas écrire de mots choquants et, en tant que lectrice, ça devient carrément lassant de ne pas avoir la vérité à l'état pure naturellement. Heureusement, ce genre d'auteurs sauve un peu la mise et nous offre une lecture crue de temps à autres. Et c'est un style que j'adore.

Je conseille à tous ceux qui n'ont pas encore lu l'intégralité de cette saga de s'arrêter là dans la lecture de ma chronique car celle-ci risque de spoiler toutes les intrigues. Vous pouvez néanmoins lire le dernier paragraphe, qui est un résumé de mon appréciation.

Ensuite, il y a les personnages, tous tellement différents les uns des autres. Sephy, de son vrai nom Perséphone Hadley, qui en a beaucoup trop vécu. Dans les deux derniers tomes, sa douleur est palpable, son caractère et sa personnalité sont changés. Entre la mort de Callum et Callie Rose qui est sur le point de naître dans le troisième tome et qui vit son enfance dans le quatrième, Sephy a de quoi s'inquiéter, notamment une fois qu'elle remarque que Jude s'intéresse à sa fille. Bref, Sephy est finalement l'héroïne qui a le plus souffert de tous ces quatre tomes, je pense. 
Il y a aussi Callum, le fils de Meggie et Ryan (décédé dans le premier tome). Callum est un garçon doux, attentif et que j'ai beaucoup aimé durant l'intégralité du premier tome, même si j'ai eu un moment de doute le concernant. Sa mort m'a bouleversée. 
Quant à Meggie (la mère de Callum), Jasmine (la mère de Sephy), Linette (la sœur de Callum) et beaucoup d'autres personnages, je les ai beaucoup appréciés et ils ont su donner beaucoup de vie au texte.
Et puis, Jude et Kamal... Que dire d'eux ? Commençons par Kamal Hadley, le père de Sephy: je le hais. Je ne sais pas comment on peut être aussi étroit d'esprit, aussi méchant et haineux envers des gens qui, pour seule différence, sont de couleur (ici, en l'occurence noire). Bref, c'est un gars avec qui j'ai eu du mal du début à la fin.
Ensuite, Jude. Jude, le frère de Callum. Un personnage qui a beaucoup, beaucoup souffert suite aux péripéties dangereuses de sa vie. Son entrée à la Milice de la Libération, sa violence envers Sephy ou Cara... Ça ne fait pas de doute. Il m'a inspiré beaucoup de pitié (bien que ma maman me dise toujours que le pitié est rabaissante pour la personne à qui on la porte car c'est un mauvais sentiment) tout au long de cette saga et je pensais que sa relation avec Cara mettrait peut-être une fin au dangereux tourbillon de sa vie. Mais non. Rien. Il m'a vraiment fichu malheur, j'avais tellement envie qu'il s'en sorte autrement. Jude est un gars bien, la vie lui a juste joué de sales tours. Personne ne mérite une pareille histoire. Et pourtant, il finit dans l'explosion de cet hôtel. Même Meggie a renoncé, c'est dire. Enfin, un gars qui aurait mérité mieux. Finalement, Jude est un des nombreux points positifs de cette saga, car même s'il est considéré comme "méchant", il est gentil, dans le fond. C'est un homme à double-personnalité. Un bon point pour Malorie Blackman.

Brefouille, toutes les personnes n'ayant pas lu cette saga sont priées de le faire immédiatement. :-)
C'est un réel coup de ♥, qui se détache de tous les autres romans avec une franchise qui séduirait n'importe qui !


LISEZ CETTE SAGA !


mercredi 16 avril 2014

Entre ciel et terre (Vango T1), de Timothée de Fombelle

Auteur: Timothée de Fombelle
Éditions: Gallimard
Genre: Aventure, jeunesse
Année d'édition: 2010
Nombre de pages: 371


Synopsis:

Paris, 1934. Devant Notre-Dame une poursuite s'engage au milieu de la foule. Le jeune Vango doit fuir. Fuir la police qui l'accuse, fuir les forces mystérieuses qui le traquent. Vango ne sait pas qui il est. Son passé cache de lourds secrets. Des îles siciliennes aux brouillards de l'Ecosse, tandis qu'enfle le bruit de la guerre, Vango cherche sa vérité. Un héros inoubliable et romantique, une aventure haletante, envoûtante, empreinte d'humour et de poésie.





Appréciation:

Vango est un magnifique livre. Il est très proche du coup de cœur pour moi, même s'il passe juste à côté. 
Dans ce livre, empreint de douceur et de poésie, j'ai beaucoup voyagé. Entre les îles Eoliennes, l'Italie, la France, l'Allemagne, L'Ecosse... C'était vraiment le paradis; pas besoin de partir pour de vrai, Timothée de Fombelle m'a emmenée au-delà des frontières de ma chambre en un rien de temps, aussi facilement qu'un avion. Même si Timothée de Fombelle ne décrit pas forcément les paysages, on ressent parfaitement, dans sa façon d'écrire, l'ambiance et le contexte dans lesquels se passe l'histoire. Il y a un tel calme dans ses chapitres que j'avais réellement l'impression de rêver (ou de voler sur un nuage rose printemps, au choix). 
Et puis, il y a aussi l'époque à laquelle se passe l'histoire: celle de la Deuxième Guerre Mondiale. Cela donne beaucoup de charme au texte, il en devient encore plus sensible. Les quelques passages qui introduisent cette guerre dans le récit sont touchants et révoltant, juste assez, pour donner à Vango un point de plus
Les personnages aussi, sont tous adorables. Entre Ethel, la jeune femme téméraire avec qui on voudrait changer le monde, Eckener, le pilote du majestueux zeppelin, toujours si sage et de bon conseil, Mademoiselle, tellement douce et fragile, gentille, adorable. Je crois que jamais un personnage ne m'a donné le sentiment que j'ai ressenti avec Mademoiselle.
Et puis, Vango. Vango, ce garçon si doux (décidément, tout est doux dans ce roman !) au passé brouillon... Tellement gentil, qui mérite tellement mieux. Beaucoup mieux que d'être pareillement accusé, pourchassé, mis en danger. Et surtout, qui mérite une vie plus stable, plus agréable que le tourbillon qui l'entraine dans les profondeurs.  
Vango est plein de rebondissements, d'originalité et d'exotisme.
Dans ce livre, tout est raconté avec une délicatesse assez incroyable. Tout est poétique, tout semble splendide

Bref, vous aurez compris que Vango, c'est vraiment une trèèèèèèèès bonne lecture. Je ne pourrais pas dire ce qui manque pour qu'il atterrisse dans la catégorie "coups de cœur", mais il manque quelque chose, ça, c'est sûr. 
Je conseille donc ce livre à tous les (apprentis)-rêveurs et à ceux qui ont envie de quelque chose de doux (c'est la dernière fois que j'utilise ce mot dans cette chronique, promis).

Une excellente lecture !
★ ★ ★ ★ 


mardi 15 avril 2014

Effacée, de Teri Terry

Auteur: Teri Terry
Éditions: La Martinière
Genre: Science-fiction, jeunesse
Année d'édition: 2013
Nombre de pages: 384



Synopsis:

Dans un futur proche, en Angleterre, les criminels de moins de 16 ans sont condamnés à perdre tout souvenir de leur passé. Malgré son Effacement, cependant, Kyla fait d'étranges cauchemars. Comme si ses souvenirs s'obstinaient à remonter à la surface...

Petit à petit, le doute s'installe. A-t-elle vraiment commis un crime et mérité son sort ? La jeune fille n'est pas certaine de vouloir le découvrir, d'autant que sa nouvelle vie de lycéenne lui plaît. Et que son passé pourrait s'avérer difficile à supporter... Mais peut-on être soi, à 16 ans, si l'on ignore d'où l'on vient ? Grâce à Ben, Effacé, lui aussi, et convaincu que l'Effacement cache en réalité une gigantesque manipulation, Kyla trouvera peut-être la force de partir en quête de sa propre histoire...



Appréciation:

Je ressors un peu déçue, malheureusement, de ce livre. Je m'attendais à mieux. Je pensais que le thème serait exploité plus profondément que ce qu'il ne l'est en réalité. Encore une fois, je suis surtout déçue par rapport au résumé de la quatrième page, qui est, je trouve, trop promettant. C'est assez dommage, parce que je réalise que si le résumé avait été moins captivant, je ne me serais pas fait autant d'idées - fausses - au sujet d'Effacée.
Mais ce n'est pas la seule raison: je n'ai pas accroché à la plume de Teri Terry, que j'ai trouvée passablement fade. Vus le thème et l'ambiance que promettait le résumé, j'aurais voulu plus de moments poignants. Vous savez, de ces moments où vous vous surprenez à transpirer, la mâchoire crispée, Dans Effacée, rien de tout cela. Les quelques moments où Teri Terry aurait pu faire monter la tension, le récit continue de couler de manière fadasse. Et puis, elle aurait pu donner un peu de punch à son histoire en insistant bien sur le fait que l'histoire se passe dans le futur, mais finalement, si l'on n'a pas lu le résumé, on peut facilement passer à côté de cette information capitale, malgré les quelques dates qui sont citées dans le récit...

J'ai trouvé tout ça vraiment très dommage, car il y a beaucoup de bonnes choses dans ce livre, mais qui ne sont malheureusement pas exploitées comme elles le devraient. Franchement, je trouve les idées excellentes: effacer les criminels, les rendre dépendants aux Nivos, ... Mais de bonnes idées ne suffisent pas, il faut quand même que ça suive côté plume !
Et puis, la fin me laisse un goût amer. J'aurais aimé découvrir quelque chose de croustillant, quelque chose dont on se souvient, mais rien. 

Bref, Effacée est un livre partant d'excellentes idées; Teri Terry a beaucoup d'imagination. Hélas, les idées ne sont pas bien exploitées et le résumé est beaucoup trop promettant. Mais bien que ma chronique passablement négativement laisse à croire qu'Effacée est une déception, ce n'est pas le cas; c'est même une bonne lecture, mais qui aurait mérité plus d'insistance du côté de la plume !
Sinon, ça se lit facilement, et même si la fin est très "brouillon", au moins on ne se prend pas la tête... Et la couverture est vraiment très jolie !
Donc, au final, je suis contente de l'avoir emprunté à la biblio et de ne pas l'avoir acheté et dépensé un saladier pour ce livre. Mais j'espère de tout cœur qu'un deuxième tome paraisse, histoire qu'il ait droit à une deuxième chance et qu'il puisse éclaircir tous les points noirs que j'y ai trouvé.

Voilà, alors pour finir, je conseille ce livre à tous pour se faire une idée personnelle, car rester sur une chronique négative, c'est tellement dommage...



Une bonne lecture, mais sans plus...
★ ★ ★ ★ 

mercredi 9 avril 2014

Le doux venin des abeilles, de Lisa O'Donnell

Auteur: Lisa O'Donnell
Éditions: Michel Lafon
Genre: Drame, contemporaine
Année d'édition: 2013
Nombre de pages: 304


Synopsis:

« Aujourd’hui, c’est la veille de Noël. Aujourd’hui, c’est mon anniversaire. Aujourd’hui, j’ai quinze ans. Aujourd’hui, j’ai enterré mes parents dans le jardin. Personne ne les regrettera. » Après la mort brutale de leurs parents, Marnie, quinze ans, et sa petite sœur Nelly décident de poursuivre leur vie comme si de rien n’était, bien que chacune d’elle soupçonne l’autre de les avoir assassinés. Personne ne semble se douter de leur sort. Excepté Lennie, l’homme qui vit dans la maison voisine. À force d’observer leurs faits et gestes, il finit par remarquer que les deux jeunes filles sont livrées à elles-mêmes, et les prend sous son aile. Au fil des mois, amis, voisins et autorités – sans compter le dealer du coin qui en a toujours après leur père – commencent à poser des questions. Et un mensonge en entraînant un autre, Marnie et Nelly s’embourbent dans une aventure qui pourrait leur coûter bien plus qu’elles ne peuvent payer.

Appréciation:

Le doux venin des abeilles est un coup de cœur; un petit coup de cœur, mais un coup de cœur quand même. Au début, j'ai eu quelque mal avec l'écriture de Lisa O'Donnell; c'est une plume intéressante, mais j'ai quand même eu de la peine à me faire à cette façon d'écrire, avec des mots qui sortent directement du registre courant, des phrases parfois mal construite (négations, ...). J'ai en fait réalisé plus tard dans la lecture que c'est ça, cette plume très surprenante, qui donne son charme à cette histoire. Je pense qu'une écriture plus complexe aurait totalement gâché le tout. Finalement, cette désinvolture dans la façon d'écrire de madame O'Donnell correspond bien aux deux personnages principaux: Marnie, un peu vulgaire sur les bords, excentrique, mais surtout ravagée par son enfance, colle bien avec ce coup de plume. Quant à Nelly, ça pourrait paraître surprenant, mais je ne trouve pas que l'écriture choque à côté de sa personnalité. Certes, Nelly est un petit génie; elle utilise des mots démodés, du vieux français, joue parfaitement de son violon... Mais elle reste tout de même très naïve, le fait de ne pas avoir été élevée, de ne pas avoir eu sa dose d'affection de la part de ses parents et simplement, de ne pas avoir eu d'enfance, la rend chétive. Trop chétive. Et si la personnalité et l'âge de Nelly le laissent plus facilement voir, Marnie souffre tout autant: la cigarette, l'alcool et ses relations douteuses avec Mike ne laissent aucun doute.
Et puis, il y a Lennie, le doux Lennie, celui qui leur offre de l'affection, du courage, du soutien, un toit et de bons repas, tout ce qu'elles n'ont jamais eu.  Lennie m'a réellement impressionnée, pour son courage, sa patience et sa détermination. J'ai aimé sa personnalité, son ami Joseph... son histoire, aussi. Lennie est le rayon de soleil des vies sombres de Marnie et Nelly

Bref, les personnages principaux m'ont beaucoup plu dès le début et ma lecture m'a beaucoup attristée. 
J'ai trouvé que même avec des mots simples et des tournures de phrase pas si recherchées que ça, Lisa O'Donnell parvient facilement à exprimer le malaise - parce que l'histoire de ces deux sœurs est essentiellement basé sur le malaise, du moins de ce que j'en ai ressenti. 

Enfin. C'est un magnifique livre, avec une couverture de malade, une plume sympathique qui colle bien avec l'ambiance, un titre fabuleux, une histoire originale, douce et terriblement dure à la fois, dont je garde un super souvenir et que je conseille à tous ceux qui n'ont pas envie de se prendre la tête plus que ça mais qui veulent quelque chose de sérieux quand même !


Un coup de cœur dont je garde un super souvenir !



lundi 7 avril 2014

Bilan #2 : Mars 2014


✭ Mars 2014 ✭

Je suis assez satisfaite de ces deux mois de lecture. Bien que 12 livres lus, ce ne soit pas un record, je suis déjà contente étant donné que j'ai eu passablement de stress dû à l'école et à ma vie privée.

Ce que j'ai lu ce mois-ci :
  1. Le doux venin des abeilles, de Lisa O'Donnell 
  2. Entre chiens et loups, de Malorie Blackman 
  3. La couleur de la haine (Entre chiens et loups T2), de Malorie Blackman 
  4. Le choix d'aimer (Entre chiens et loups T3), de Malorie Blackman 
  5. Le retour de l'aube (Entre chiens et loups T4), de Malorie Blackman 
  6. L'étranger, d'Albert Camus ★ ★ ★  
  
  



J'espère que vous avez passé un beau mois de mars !