Éditions: Gallimard
Genre: Classique
Année d'édition: 1971
Nombre de pages: 183
Synopsis:
"Quand la sonnerie a encore retenti, que la porte du box s'est ouverte, c'est le silence de la salle qui est monté vers moi, le silence, et cette singulière sensation que j'ai eue lorsque j'ai constaté que le jeune journaliste avait détourné les yeux. Je n'ai pas regardé du côté de Marie. Je n'en ai pas eu le temps parce que le président m'a dit dans une forme bizarre que j'aurais la tête tranchée sur une place publique au nom du peuple français..."
"Quand la sonnerie a encore retenti, que la porte du box s'est ouverte, c'est le silence de la salle qui est monté vers moi, le silence, et cette singulière sensation que j'ai eue lorsque j'ai constaté que le jeune journaliste avait détourné les yeux. Je n'ai pas regardé du côté de Marie. Je n'en ai pas eu le temps parce que le président m'a dit dans une forme bizarre que j'aurais la tête tranchée sur une place publique au nom du peuple français..."
Appréciation:
Cela faisait un bout de temps que j'avais décidé de lire l'Étranger, parce que c'est un grand classique et que je trouvais intéressant de le lire. On en entend quand même régulièrement parler et c'est une œuvre d'art littéraire, alors il est d'autant plus important de le lire.
Donc, je l'ai lu. J'ai eu quelque mal à me plonger dans l'histoire au début mais finalement je me suis laissée aller et j'ai laissé Camus me souffler ses incroyables combinaisons de mots à l'oreille. J'avoue avoir peiné au début, mais je reconnais que c'est une merveille pour la littérature française. J'ai bien apprécié Meursault, le principal personnage, qui est attachant et vraiment très gentil. J'ai aussi aimé Marie, sa compagne; elle est mignonne, douce et très gentille. Je trouve Meursault plus froid, distant, dépourvu de tout sentiment. A certains moments, il me faisait réellement pitié et mon cœur se serrait lorsqu'il déblatérait sur sa pauvre vie triste et si fade... Au début, j'ai pensé que Marie apporterait un rayon de soleil dans sa vie, dans son appartement gris. Mais non, sa vie continue de défiler tristement et franchement, il m'a fait beaucoup de peine. En fait, si je devais décrire Meursault, je le représenterais gris: la peau grise, les yeux gris, les cheveux gris. Même ses rares sourires, je les imagine gris.
Mais en fait, je me rends compte que je le trouve triste simplement parce que l'auteur - Camus - nous le présente de cette manière. J'ai l'impression que Meursault ne sourit jamais, mais c'est peut-être faux. Je ne connais pas assez Camus pour pouvoir juger cela. Je l'imagine donc gris, froid et triste. Peut-être à tort.
Concernant, l'écriture de Camus, je pense que soit elle plaît, soit elle ne plaît pas, je ne pense pas qu'il y ait d'entre-deux. C'est quand même particulier, il faut un moment avant de s'y faire, c'est vraiment très différent des plumes plus "accessibles" des jeunes auteurs.
Personnellement, c'est une plume que j'ai bien appréciée. Toutes les phrases ont un sens net, on ne doute pas de ce que Camus veut / voulait dire. Mais tous les mots utilisés sortent directement du registre soutenu et j'adore ça. J'aime bien ce style, ça a son charme unique et c'est une valeur sûre.
Donc, un grand classique que j'ai bien apprécié et que je recommande à tous ceux qui sont curieux de voir ce que c'est, justement, un classique et qui veulent changer de leurs lectures modernes!
Bonne chance en compagnie de la plume de Camus; prenez le temps de savourer les mots, ce coup de plume en vaut la peine!
Donc, je l'ai lu. J'ai eu quelque mal à me plonger dans l'histoire au début mais finalement je me suis laissée aller et j'ai laissé Camus me souffler ses incroyables combinaisons de mots à l'oreille. J'avoue avoir peiné au début, mais je reconnais que c'est une merveille pour la littérature française. J'ai bien apprécié Meursault, le principal personnage, qui est attachant et vraiment très gentil. J'ai aussi aimé Marie, sa compagne; elle est mignonne, douce et très gentille. Je trouve Meursault plus froid, distant, dépourvu de tout sentiment. A certains moments, il me faisait réellement pitié et mon cœur se serrait lorsqu'il déblatérait sur sa pauvre vie triste et si fade... Au début, j'ai pensé que Marie apporterait un rayon de soleil dans sa vie, dans son appartement gris. Mais non, sa vie continue de défiler tristement et franchement, il m'a fait beaucoup de peine. En fait, si je devais décrire Meursault, je le représenterais gris: la peau grise, les yeux gris, les cheveux gris. Même ses rares sourires, je les imagine gris.
Mais en fait, je me rends compte que je le trouve triste simplement parce que l'auteur - Camus - nous le présente de cette manière. J'ai l'impression que Meursault ne sourit jamais, mais c'est peut-être faux. Je ne connais pas assez Camus pour pouvoir juger cela. Je l'imagine donc gris, froid et triste. Peut-être à tort.
Concernant, l'écriture de Camus, je pense que soit elle plaît, soit elle ne plaît pas, je ne pense pas qu'il y ait d'entre-deux. C'est quand même particulier, il faut un moment avant de s'y faire, c'est vraiment très différent des plumes plus "accessibles" des jeunes auteurs.
Personnellement, c'est une plume que j'ai bien appréciée. Toutes les phrases ont un sens net, on ne doute pas de ce que Camus veut / voulait dire. Mais tous les mots utilisés sortent directement du registre soutenu et j'adore ça. J'aime bien ce style, ça a son charme unique et c'est une valeur sûre.
Donc, un grand classique que j'ai bien apprécié et que je recommande à tous ceux qui sont curieux de voir ce que c'est, justement, un classique et qui veulent changer de leurs lectures modernes!
Bonne chance en compagnie de la plume de Camus; prenez le temps de savourer les mots, ce coup de plume en vaut la peine!
Une très belle œuvre d'un auteur nouveau pour moi !
★ ★ ★ ★ ★