Auteur: John Green
Genre: Jeunesse, drame
Éditions: Gallimard
Année d'édition: 2007
Nombre de pages: 362
Synopsis:Genre: Jeunesse, drame
Éditions: Gallimard
Année d'édition: 2007
Nombre de pages: 362
Miles Halter a seize ans et n'a pas l'impression d'avoir vécu. Assoiffé d'expériences, il décide de quitter le petit cocon familial pour partir loin, en Alabama au pensionnat de Culver Creek. Ce sera le lieu de tous les possibles. Et de toutes les premières fois. C'est là aussi, qu'il rencontre Alaska. La troublante, l'insaisissable et insoumise, drôle, intelligente et follement sexy, Alaska Young.
Appréciation:
J'ai vraiment adoré ce petit livre, une lecture très fraîche et agréable, des personnages attachants et une histoire magnifique.
On suit Miles, un ado qui décide d'aller étudier dans un pensionnat, en Alabama. Il va y faire des rencontres inoubliables, telles que celles du Colonel, son compagnon de chambre. Mais aussi Takumi, Lara... et surtout Alaska.
Tous ces personnages ont une personnalité marquante, tous ont quelque chose en plus, quelque chose qui rend cette lecture très humaine, voire même addictive. On veut toujours savoir ce qu'il se passera ensuite et John Green nous mène carrément par le bout du nez ; il parvient à rendre inoubliable chaque petit moment de la lecture, que chaque chapitre reste ancré dans notre mémoire. Mais ce qui est certainement le plus addictif dans ce bouquin, c'est le nom des chapitres. Car le livre est divisé en deux parties : l'avant et l'après. Chaque chapitre du début du livre est appelé "[nombre] jours avant" et pour la deuxième partie, vous vous en doutez : "[nombre] jours après". Et je peux vous l'assurer, quand vous êtes en train de lire ce livre et que vous commencez à vous attacher très fort aux personnages, vous ne pouvez pas vous empêcher de stresser à l'idée de ce qui pourrait bien se passer. Et me concernant, j'avais déjà une idée (je pense qu'elle n'est pas bien originale) de ce moment, et c'est encore plus angoissant. Qu'est-ce qui séparera "l'avant" et "l'après" ? Peut-être que vous n'en avez aucune idée, mais ce qui est sûr, c'est qu'elle ne vous laissera pas de marbre.
Et puis, il y a aussi une très jolie dose d'amour dans cette histoire, des situations ambiguës, où l'on se demande ce qu'il va se passer. Alaska est tellement imprévisible, insoumise et bizarre (disons-le quand même, c'est vrai) que c'est parfois difficile de comprendre exactement ce qu'elle ressent. Et pourquoi.
J'ai également beaucoup apprécié la deuxième moitié de l'histoire, qui est certainement l'intrigue principale du livre : non seulement on veut savoir ce qui séparera les deux parties de l'histoire, mais ensuite on veut comprendre, comme Miles et le Colonel, comment et pourquoi cela s'est réellement passé. A partir de la deuxième moitié, il y a eu plusieurs passages durant lesquels j'ai eu les yeux embués voire carrément inondés. Quant à la fin... Elle est époustouflante, encore mieux écrite que tout le reste du roman. Elle m'a tiré les larmes tellement elle est touchante.
L'écriture de l'auteur est une perle rare que j'ai énormément apprécié. Il a des idées très drôles qui rendent le texte magnifiquement agréable à lire, telles que les fameuses "blagues" d'Alaska, ainsi que les personnalités loufoques de certains personnages. Il utilise des mots simples et le texte est parsemé de dernières paroles célèbres, qui rythment un peu l'histoire. J'ai vraiment adoré cette originalité de la part de John Green, cette façon de modeler les mots qui est très entraînante. Vraiment un très joli coup de plume, on n'en voit très peu d'autres similaires dans la littérature ado.
Bref, je pense que vous l'aurez compris, c'est un beau coup de cœur pour moi ! Et c'est assez spécial, parce que cette lecture me travaille énormément et c'est vraiment un livre auquel je pense sans cesse, mais pourtant ce n'est pas LE gros coup de cœur de l'année. C'est très bizarre de penser autant à un livre sans pour autant qu'il ne soit un de mes préférés...
On suit Miles, un ado qui décide d'aller étudier dans un pensionnat, en Alabama. Il va y faire des rencontres inoubliables, telles que celles du Colonel, son compagnon de chambre. Mais aussi Takumi, Lara... et surtout Alaska.
Tous ces personnages ont une personnalité marquante, tous ont quelque chose en plus, quelque chose qui rend cette lecture très humaine, voire même addictive. On veut toujours savoir ce qu'il se passera ensuite et John Green nous mène carrément par le bout du nez ; il parvient à rendre inoubliable chaque petit moment de la lecture, que chaque chapitre reste ancré dans notre mémoire. Mais ce qui est certainement le plus addictif dans ce bouquin, c'est le nom des chapitres. Car le livre est divisé en deux parties : l'avant et l'après. Chaque chapitre du début du livre est appelé "[nombre] jours avant" et pour la deuxième partie, vous vous en doutez : "[nombre] jours après". Et je peux vous l'assurer, quand vous êtes en train de lire ce livre et que vous commencez à vous attacher très fort aux personnages, vous ne pouvez pas vous empêcher de stresser à l'idée de ce qui pourrait bien se passer. Et me concernant, j'avais déjà une idée (je pense qu'elle n'est pas bien originale) de ce moment, et c'est encore plus angoissant. Qu'est-ce qui séparera "l'avant" et "l'après" ? Peut-être que vous n'en avez aucune idée, mais ce qui est sûr, c'est qu'elle ne vous laissera pas de marbre.
Et puis, il y a aussi une très jolie dose d'amour dans cette histoire, des situations ambiguës, où l'on se demande ce qu'il va se passer. Alaska est tellement imprévisible, insoumise et bizarre (disons-le quand même, c'est vrai) que c'est parfois difficile de comprendre exactement ce qu'elle ressent. Et pourquoi.
J'ai également beaucoup apprécié la deuxième moitié de l'histoire, qui est certainement l'intrigue principale du livre : non seulement on veut savoir ce qui séparera les deux parties de l'histoire, mais ensuite on veut comprendre, comme Miles et le Colonel, comment et pourquoi cela s'est réellement passé. A partir de la deuxième moitié, il y a eu plusieurs passages durant lesquels j'ai eu les yeux embués voire carrément inondés. Quant à la fin... Elle est époustouflante, encore mieux écrite que tout le reste du roman. Elle m'a tiré les larmes tellement elle est touchante.
L'écriture de l'auteur est une perle rare que j'ai énormément apprécié. Il a des idées très drôles qui rendent le texte magnifiquement agréable à lire, telles que les fameuses "blagues" d'Alaska, ainsi que les personnalités loufoques de certains personnages. Il utilise des mots simples et le texte est parsemé de dernières paroles célèbres, qui rythment un peu l'histoire. J'ai vraiment adoré cette originalité de la part de John Green, cette façon de modeler les mots qui est très entraînante. Vraiment un très joli coup de plume, on n'en voit très peu d'autres similaires dans la littérature ado.
Bref, je pense que vous l'aurez compris, c'est un beau coup de cœur pour moi ! Et c'est assez spécial, parce que cette lecture me travaille énormément et c'est vraiment un livre auquel je pense sans cesse, mais pourtant ce n'est pas LE gros coup de cœur de l'année. C'est très bizarre de penser autant à un livre sans pour autant qu'il ne soit un de mes préférés...
Un très beau coup de cœur pour cette histoire touchante.
♡
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